jeudi 16 février 2012

Piaf

Bienheureux les piafs
qui peuvent chanter ce qu'ils veulent
et quand ça leurs chantent
Je ne voudrais pas être à la place de ce professeur qui a fait la gaffe de censurer la chanson d'Édith Piaf.  Ce pauvre Hymne à l'amour est passé dans le tordeur parce qu'il y avait le mot Dieu à la fin.  Je me demande bien par quel mot il a été remplacé...  Nous vivons une époque tellement frileuse, c'est un paradoxe en ces temps de réchauffement planétaire, que par peur de devoir s'expliquer on se met les pieds dans les plats.  Les médias sociaux permettent pourtant de dire tout ce qu'on pense, le meilleur comme le pire, mais certain marchent sur des œufs (de Pâques, j'ai envie de dire).  Nous n'avons pas toujours besoin de nous justifier.  J'aime ce que nous répondions enfant à la question pourquoi : Parce que.  Ce professeur, surement un bon professeur, à douter de lui parce que.  Il n'y a pas toujours de réponse, peut-être juste une grande fatigue qui lui a fait manquer de jugement.  Je n'ai pas envie de l'accabler non plus, j'ai fait des gaffes bien plus grandes que ça mais ça ne c'est jamais su.  La morale de cette histoire, si j'avais à en trouver une c'est : Laisser donc chanter les oiseaux, et tweeter les tweeteux.   Non mais, il ne manque pas de nouvelles plus intéressantes, du moins, il me semble.

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