mercredi 16 février 2011

Descendre l'escalier

La vie en ville est pleine d'embûches.  Il y a beaucoup de gens pour rire de nous lorsqu'on glisse et tombe sur le cul.  Mais il y a aussi des gens pour vous secourir.  Cette fois-ci, personne autour, mais dans un camion stationné juste de l'autre côté de la rue un chauffeur qui me regardait avec des gros yeux.étonnés.  Mon escalier est super glissant et bien que je l'ai signalé au propriétaire il n'a rien trouvé de mieux que de me donner du sel pour le répandre.  Je crois que je vais proposer au propriétaire de repeindre l'escalier avec du sable dans la peinture au printemps qui vient, car c'est la troisième fois que je tombe.  Heureusement, je sais tomber.  J'ai fait du aïkido il y a bien longtemps et j'ai appris à me laisser aller.  De pus, je sais depuis toute petite que le ridicule ne tue pas.  Le camionneur à détourné la tête dès qu'il a vue que je n'avais rien et que je me relevais en m'époussetant.  Je n'ai pas pu voir s'il riait sous cape, mais je suis certaine que oui.  En tous cas, c'est ce que j'aurais fait à sa place.  Moi, je me demandais plutôt si j'allais avoir un bleu sur la fesse et combien de fois encore j'allais tomber cet hiver.  Comme je m'en allais chercher des oeufs, je me suis dit que je devrais faire bien attention en remontant.

2 commentaires:

  1. Pauvre toi! Heureusement, mon escalier est pas mal, Il y a un tapis et une voisine qui déneige très bien car elle sait que c'est pas facile avec ma béquille.

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  2. Je suis chanceuse malgré tout, je ne me suis jamais blessée, enfin, pas encore. Mais je fait gaffe, même si je suis toujours un peu dans la lune, au moins je me connais.

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